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Urgence environnement et eaux polluées

Industrie textile et environnement: l’urgence d’upcycler

Une prise de conscience nécessaire et urgente

Depuis plusieurs années, l’impact environnemental de la mode fait la une des médias qui relate l’urgence de la situation. La révolution de la « fast-fashion » avec ses dizaines de collections annuelles, ses prix bas et sa qualité « vêtement jetable » a fait de la mode la deuxième industrie la plus polluante au monde. Ainsi, le « coût caché » de la mode à petit prix, c’est l’environnement et les travailleurs à l’autre bout du monde qui le payent, et cela, à chaque étape de la production textile :

Matière première et transformation

  • La culture et les modes de production des matières premières, leur impact sur les agriculteurs et le bien-être animal, leur utilisation massive d’insecticides et herbicides et leur consommation excessive d’eau sont à l’origine de drames écologiques. Il y a à peine 50 ans, la mer d’Aral (en Asie centrale) était le 4ème plus grand lac du monde. Dix ans après la mise en place des systèmes d’irrigation des champs,  essentiellement de coton, les 9/10ème de la surface du lac se sont asséchés: un vrai drame pour cette région.
  • La transformation et la teinture des fibres utilisent des matières chimiques toxiques qui polluent les fleuves et les rivières et qui présentent un risque sanitaire aussi bien pour les travailleurs que pour les consommateurs finaux. L’organisation Oxfam reporte que 20% de la pollution d’eau douce dans le monde est liée à la teinture textile.

Production textile et commercialisation

  • La production, la transformation et le transport des fibres, des tissus et des vêtements génèrent une consommation d’énergie colossale. A elle seule, l’industrie textile émet 1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre chaque année. Ce chiffre représente plus que les vols internationaux et le trafic maritime réunis.
  • La confection de vêtements se fait en grande majorité en Asie où les conditions de travail sont inacceptables : conditions dégradantes, travail des enfants, salaires indécents et locaux insalubres. L’exemple le plus médiatisé fut l’effondrement d’un immeuble vétuste au Bengladesh (2013) qui a provoqué la mort de 1135 employés d’usines de fabrication textile.

Consommation

  •  La surproduction de vêtements et de tissus génère gaspillage et pollution. Ainsi, on considère que tous les ans, le gâchis mondial d’habits jamais ou peu porté, représente 460 Milliards de dollars (Source : ADEME).
  • L’entretien des vêtements : le lavage de nos habits en matière synthétique rejette 500 000 tonnes de microparticules de plastique qui finissent dans les océans tous les ans. Cela représente l’équivalent de plus de 50 milliards de bouteilles plastique.
Manifestants contre la pollution des vêtements

Des activistes devant des vitrines H&M à Londres lors d’une action conjointe des collectifs Extinction Rebellion Youth, XR Fashion Action et Textiles Rebellion – Crédit photo @immoklink

Et maintenant?

Plus que jamais, l’upcyling prend tout son sens : rien que cette dernière année, la pandémie COVID a généré des excédents de stocks d’une valeur estimée entre 140 et 160 milliards d’euros, soit plus du double de la moyenne habituelle.

Si vous souhaitez, vous aussi, contribuer à réduire les déchets textiles, venez découvrir notre selection des plus beaux tissus upcyclés sur notre boutique.

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